Inscription aux cours de russe

Cours de russe à Nantes

Cours de russe à Nantes : fiche d’inscription

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Cours de russe à Nantes : calendrier scolaire

Inscription aux cours de russe et rentrée

Nous avons le plaisir de convier nos fidèles élèves, et aussi tous ceux d’entre vous qui souhaitent commencer ou reprendre l’étude de cette belle langue et de toute la culture à laquelle elle nous permet d’accéder, à une séance de présentation qui aura lieu dans les nouveaux locaux :

– le jeudi 26 septembre 2024 à 18 heures au 20 rue Ampère (quartier ZOLA à Nantes).

Vous pourrez y rencontrer notre enseignante Madame Tetiana SCOTTI et prendre ainsi connaissance du déroulé des cours, de la méthode, des horaires, et si nécessaire évaluer le niveau qui vous convient.

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Cours de russe à Nantes

Cours de russe à Nantes : niveaux et horaires

DC – Débutant complet A1 Vendredi 18 H 30
DA – Débutant avancé A2 Jeudi 17 H
INT – Intermédiaire Pas de cours
SUP – Supérieur Jeudi 15 H 30
GR – Grammaire Vendredi 17 H

Le russe (en russe Русский ou Russkiy) est devenu une langue internationale grâce à la puissance de l’ex-URSS. Mais l’expansion du russe avait commencé bien avant la fondation de cet empire contemporain, notamment au XVIe siècle avec Yvan IV le Terrible (1530-1584). Grâce à des tsars tyranniques et très militaristes qui instaurèrent un État policier, le russe s’est constitué en tant que langue nationale au cours des XVIIe et XVIIIe siècles sur la base de la langue parlée en Moscovie, la grande région de Moscou. En étendant leurs possessions vers le Nord-Est et jusqu’en Alaska, les tsars russes ont également répandu l’usage de leur langue.

Comme on peut le constater, le pourcentage des russophones était assez élevé dans la plupart des anciennes républiques fédérées. Ils représentaient 40,8 % de la population au Kazakhstan, 32,8 % en Lettonie, 27,9 % en Estonie, 25,9 % en Kirghizie, 21,1 % en Ukraine, etc. Ils étaient moins de 10 % en Lituanie, en Azerbaïdjan, en Géorgie et en Arménie. Aujourd’hui, le russe a conservé certaines positions enviables dans les anciennes républiques de l’URSS, notamment en Biélorussie, en Ukraine et en Moldavie. Le russe a atteint le maximum de son expansion à la fin des années 1980, au moment de l’apogée de la puissance de l’Union soviétique. Alors langue officielle de l’ONU, de l’UNESCO, de l’Organisation mondiale de la Santé et de dizaines d’autres organisations supranationales, le russe était parlé par près de 350 millions de locuteurs.

1 Le russe langue maternelle

Au cours des 15 années qui ont suivi 1991, le nombre de locuteurs qui le parlaient est passé de 350 à 270 puis à 148millions en 2016. Il faut ajouter quelque cinq millions de russophones résidant à l’extérieur du pays, ce qui porterait ce nombre à 153 millions. Dans l’ensemble de l’ex-URSS, le groupe ethnique russe était le plus important et, au recensement de 1989, il représentait encore 52,4 % de la population. Par ordre d’importance, les autres langues se répartissaient ainsi: ukrainien (13%), ouzbek (5%), biélorusse (3%), kazakh (2%), tatar (2%), azéri (2%), arménien (1%), géorgien (1%), lituanien (1%), tadjik (1%), moldave (1%), etc. Les quelque 120 langues restantes regroupaient 16% de la population.

Dans la fédération de Russie actuelle, les russophones sont présents dans les 21 républiques au sein desquels ils sont généralement minoritaires, mais ils forment parfois la majorité absolue (république des Adygués, république Altaï, république de Bouriatie, république de Carélie, république de Iakoutie-Sakha, république de Khakassie, république des Komis, république de Mordovie). Dans la fédération de Russie, toutes les républiques comptent au moins deux langues officielles (sauf au Daghestan), dont la langue «tutélaire» et la russe.  Dans la partie européenne de la Russie, les russophones représentent plus de 95 % de la population. Dans cinq républiques sur 21, (Bouriate, Carélie, Komi, Mordovie, Oudmourtie), dans quatre régions autonomes sur cinq et dans sept districts autonomes sur 10 de la fédération de Russie, les russophones constituent plus de la moitié de la population.

En Israël, plus d’un million des sept millions d’Israéliens sont des russophones d’origine de l’ex-URSS; ils ont conservé l’usage du russe comme langue maternelle, l’hébreu demeurant une langue seconde. Du fait de l’immigration, non seulement l’État d’Israël, mais aussi l’Allemagne, le Canada, les États-Unis et quelques autres pays comptent d’importantes communautés russophones.

2 Le russe langue seconde

Si 52,4 % de la population de l’ex-URSS utilisait le russe comme langue maternelle, cela signifie que 47,6 % des ex-Soviétiques parlaient une autre langue. En ce qui a trait à l’enseignement, une loi fédérale de 1938 obligeait tous les établissements d’enseignement (non russophones) de l’ex-Union soviétique à enseigner le russe comme langue seconde. Mais une autre loi de 1958 assurait le libre choix de la langue d’enseignement dans les écoles. Le russe était dans les faits obligatoire pour tous, même si tous les établissements d’enseignement dans les anciennes républiques soviétiques assuraient l’apprentissage de la langue nationale. Dans les républiques autres que celle de Russie, la langue d’enseignement a toujours été, du moins en principe, celle de la république, mais n’importe quel citoyen soviétique pouvait poursuivre toutes ses études primaires ou secondaires en russe. Autrement dit, l’enseignement de la langue de la république n’était pas toujours obligatoire.

De plus, il n’était pas rare que, dans certaines républiques, l’enseignement en langue maternelle (celle de la république) ne soit pas assuré dans les faits. La situation était très différente d’une république à l’autre. Par exemple, la législation linguistique de Lettonie obligeait tous les établissements d’enseignement à enseigner le letton, mais le Kazakhstan ne prévoyait rendre le kazakh obligatoire qu’au terme d’un délai de 10 ans. En Estonie, en Moldavie et en Lituanie, les lois reconnaissaient le droit des habitants à des écoles unilingues dans leur langue, mais permettaient aussi des écoles bilingues dans les localités où les enfants appartenant à une minorité étaient en nombre insuffisant. Même avec l’éclatement de l’URSS, les législations de la plupart des ancienne république fédérées demeurent en vigueur.

Afin de donner une idée du pouvoir dont jouissait le russe, il suffit de constater que, durant l’année scolaire de 1974-1975, l’enseignement se donnait en russe pour 64,3 % des enfants dans l’ensemble du pays. Il était donc relativement facile pour les non-russophones d’apprendre le russe. Ainsi, lors du recensement de 1979, les Ukrainiens qui parlaient couramment le russe étaient déjà estimés à 49,8 %, ce qui peut paraître assez élevé pour une population de 51 millions d’habitants. Certains peuples, particulièrement ceux habitant la Russie, paraissent plus bilingues que d’autres: les Abkhazes (73,3 %), les Balkars (77,4 %), les Kalmouks (84,1 %), les Tatars (68,9 %), les Bouriates (71,9 %), les Ingouches (79,6 %), les Tchétchènes (76,0 %), etc. Il est inutile de prolonger cette liste, mais on estime que, en moyenne, 62,1 % des non-russophones peuvent s’exprimer en russe, soit 176 millions de personnes. Si l’on ajoute les russophones, on arrive à 81,9 % de l’ensemble de la population de l’ex-Union soviétique qui connaît cette langue à des degrés divers. Cela signifie que 233 millions de personnes (sur 285 millions) peuvent s’exprimer en russe. C’est un taux de bilinguisme qui ferait envie à bien des pays bilingues. 

Il est vrai que les statistiques soviétiques de l’époque doivent être traitées avec précaution, car les données disponibles ne sont pas toujours fiables; il arrive assez fréquemment que les données relatives à certains petits peuples soient restées les mêmes depuis 1949. Néanmoins, ces résultats statistiques donnent une idée de la propagation du russe au sein des différentes communautés de l’ex-URSS.Les statistiques russes établissent que 113 millions d’étrangers étudieraient le russe, et ce, dans 90 pays. Cependant, Ethnologue ne dresse qu’une liste de 35 pays incluant la Russie, ce qui n’exclut pas que cette langue soit enseignée à des groupes restreints dans des dizaines et des dizaines d’établissements d’enseignement. Le total des russophones s’établirait à 159,1 millions de locuteurs dont 140,9 en Russie. Il ne resterait que 18,1 millions de locuteurs du russe hors de Russie.

Les pays les plus russophones (ou russophiles) en terme de pourcentage sont les suivants : la Biélorussie (70,2%), l’Estonie (29,6%), le Kazakhstan (21,2%), la Lettonie (33,8%), la Mongolie (41,3%) et l’Ukraine (29,6%).  Ce petit groupe compte en tout près de 24 millions de locuteurs et comme langue maternelle (L1) et comme langue seconde (L2).

Israël est un cas différent. Avec sa population de 8,3 millions, ce pays abrite 1,2 million de russophones, soit 15% de la population. 

D’autres pays comptent néanmoins beaucoup de russophones ou de russophiles avec une faible pourcentage de leurs locuteurs: l’Azerbaïdjan (136 600), les États-Unis (978 300), le Kirghizistan (524 600), la Lituanie (207 900), la Moldavie (344 800) et l’Ouzbékistan (640 350). Total: 2,8 millions de locuteurs. Si l’on fait exception des États-Unis, il s’agit d’anciennes républiques de l’Union soviétique.

Cette situation qu’on pourrait qualifier d’exceptionnelle est en train de changer au profit de l’anglais, puis du français et de l’allemand. Et même si le russe est enseigné dans de nombreuses universités du monde, que ce soit aux États-Unis, au Japon, en France, au Royaume-Uni, en Italie, au Canada, en Belgique, etc., cet enseignement ne touche en fait que fort peu de monde.

Il suffit de constater la désaffection qu’a subi le russe dans certains pays soumis jadis à l’Union soviétique: l’Arménie (0,8%), la Croatie (0,04%), la Finlande (1%), la Géorgie (1,2%), le Monténégro (0,001%), l’Ouzbékistan (2,1%), la Pologne (0,1%), la République tchèque (0,3%), la Serbie (0,04%).

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